Cet évènement de 1936 est très bien décrit par Madeleine RAIMBAULT (voir page d'accueil de ce site web), car elle y a participé. L'encyclopédie Wikipédia donne une excellente définition d'une "Mission paroissiale" :
"Une mission paroissiale est une forme d'évangélisation visant à raviver la foi des communautés paroissiales, particulièrement dans les paroisses de campagne. Durant généralement plusieurs jours, une semaine ou même deux, elle consiste en une série dexercices spirituels (processions, Adoration du Saint-Sacrement, récitations du chapelet, confessions, messes, etc) ponctués de prêches et conférences religieuses données par un groupe de prédicateurs venus de lextérieur (souvent jésuites ou rédemptoristes) et se terminant par une grande célébration eucharistique. Souvent une croix, ou large crucifix, était érigée en un lieu public comme mémorial de la mission. Ces missions sont tombées en désuétude en Europe occidentale dans les années 1960".
A Louresse il y avait déjà eu une mission en 1901. Cette date est gravée sur le calvaire, qui a peut-être été construit cette année-là. En ce cas, en 1936, il ne s'agirait que d'une restauration du calvaire. Quelquefois les bénédictions de croix sont mentionnées dans les registres paroissiaux, mais ce n'est pas le cas en 1901.
Un photographe (inconnu) a fait un reportage photographique de l'évènement. Quelle chance ! Voici donc comment s'est déroulée la procession de l'église au calvaire. Le Christ avait été démonté et probablement repeint. Il fallait le remettre solennellement en place sur le socle restauré.
Le dimanche de clôture de la mission. Après une messe solennelle, la procession quitte l'église, conduite par le suisse Camille PICHOT.